Le rôle de la protéine de liaison 3 à l'ARN messager du facteur de croissance insulinoïde 2 (IGF2BP3) dans l'invasion neurale et vasculaire du cancer du pancréasLe cancer du pancréas est la tumeur solide la plus meurtrière qui s’attaque à un organe, laissant une espérance de vie typique de trois à six mois suivant le diagnostic initial. Le pronostic est pessimiste parce que ce cancer a souvent envahi les nerfs et les grands vaisseaux sanguins à proximité lorsque le diagnostic est posé, ce qui rend la tumeur inopérable. L'invasion des nerfs par les cellules de la tumeur pancréatique constitue également une importante source de douleur pour les patients. Afin d'améliorer le pronostic, il faudrait mieux comprendre comment les cellules du cancer du pancréas envahissent les tissus environnants. Le groupe du Dr Ng avait auparavant relevé
des niveaux très élevés d'une molécule appelée protéine de liaison 3 à l'ARN
messager du facteur de croissance insulinoïde 2 (IGF2BP3) dans les tissus du
pancréas atteint du cancer chez plus de 100 patients, mais non dans les tissus
normaux du pancréas. Facteur encore plus important, on a constaté que les
patients dont les tumeurs pancréatiques exprimaient des niveaux élevés d'IGF2BP3
avaient une période de survie inférieure à celle de patients dont les tumeurs
n'exprimaient pas d'IGF2BP3 (voir publication ci-jointe). Nous avons de plus
découvert que l'IGF2BP3 stimule la capacité des cellules d'une tumeur
pancréatique d'envahir une matrice extracellulaire in vitro (données non publiées). 1) étudier les mécanismes par lesquels l'IGF2BP3 envahit les tissus nerveux et les vaisseaux sanguins, 2) voir si, en bloquant l'action de l'IGF2BP3, on peut faire cesser l'invasion et permettre de contrôler la tumeur. |
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